APOSTOLICITE ECGF

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L’apostolicité de l’Église et a fortiori celle de lui qui va être consacré Evêque est principalement déterminée par deux éléments :

  • une lignée d’évêques remontant aux Apôtres et une adhésion à la foi apostolique

APOSTOLOCITE

L’apostolicité de l’Église et a fortiori celle de lui qui va être consacré Evêque est principalement déterminée par deux éléments : une lignée d’évêques remontant aux Apôtres et une adhésion à la foi apostolique :

* Une lignée d’Evêques remontant aux Apôtres

Dans un premier temps, l’apostolicité est associée à la transmission du sacre épiscopal, par l’imposition des mains d’un évêque qui l’a lui-même reçu à travers une lignée ininterrompue d’évêques, depuis l’un des apôtres. Aussi, contrairement à ce que certains catholiques peuvent penser, l’épiscopat peut être transmis sans l’autorisation du pape. En effet, il existe une différence entre la validité et la licéité d’une consécration.

A RAJOUTER

Ceci étant, les évêques de l’Eglise Catholique Gallicane de France ont tous reçu un sacre épiscopal valide, transmis à travers les rites et les cérémonies prévus par le Pontifical romain antérieur au Concile Vatican II.

* Une adhésion à la foi des Apôtres

Dans un second temps, la succession apostolique implique aussi la transmission de la doctrine chrétienne, telle qu’enseignée originellement par les Apôtres, comme saint Paul y fait allusion dans sa seconde Lettre à Timothée : « Ce que tu as appris de moi sur l’attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d’en instruire d’autres. » (2 Tim. II, 2). Dans ce passage, l’Apôtre se réfère aux trois premières générations de la succession apostolique : la sienne, celle de Timothée, et celle à laquelle ce dernier devra la transmettre.

La doctrine chrétienne et les pratiques qui s’y rapportent ont donc été transmises par les Apôtres à leurs successeurs immédiats qui les ont ensuite communiquées oralement, de génération en génération, jusqu’à nous. Pour les Pères de l’Église, la justesse de la tradition orale était donc garantie par la succession ininterrompue des évêques, comme l’affirme notamment saint Irénée de Lyon. C’est aussi ce qu’enseignait Tertulien.

Les évêques de l’Eglise Catholique Gallicane de France se soumettent, lors de leur sacre, à un sérieux examen canonique afin de s’assurer de l’apostolicité de leur foi. Plus encore, ils prêtent serment de défendre et de conserver intacte le dépôt de la Tradition catholique, et en particulier les affirmations du Credo, ce qui est l’une des principales responsabilités de tout évêque catholique.

A la lumière de ce qui précède, les communautés ecclésiales qui n’ont pas conservé un épiscopat valide, et la doctrine authentique des apôtres, résumée par le Credo de Nicée-Constantinople, ne sont pas des Églises chrétiennes, au sens véritable du terme.

* Les conditions de la validité d’un sacre épiscopal

Bien que toutes les cérémonies prescrites dans le Pontifical romain doivent être observées, trois conditions essentielles assurent la validité d’un sacre épiscopal :

  • l’imposition des mains par un évêque consécrateur validement ordonné : la matière du sacrement
  • la formule de consécration récitée par l’évêque consécrateur en vue de transmettre le Saint Esprit pour la charge et la fonction d’évêque : la forme du sacrement
  • une intention de la part de l’évêque consécrateur de « faire ce que fait l’Église » : l’intention ministérielle

L’Église catholique romaine a promulgué d’autres règles en relation avec la transmission et la réception des saints Ordres, mais aucune d’elles ne peut affecter la validité du sacrement. Elles peuvent, tout au plus, en affecter la canonicité ou la licéité. C’est notamment le cas de cette règle qui impose qu’une consécration épiscopale soit autorisée par l’Évêque de Rome.