CATHOLICITE GALLICANE

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CATHOLICITÉ GALLICANE DE FRANCE

« L′infaillibilité pontificale est un Dogme proclamé en 1870 par le Concile Vatican I, selon lequel le pape jouit de l’infaillibilité que le Christ a promise à toute l’Église pour qu’elle ne se trompe jamais sur les vérités nécessaires au salut, à condition qu’il s’exprime ex cathedra, c’est-à-dire en vertu de son autorité suprême de chef de l’Église Catholique, pour définir qu’une doctrine en matière de foi ou de morale doit être tenue pour vraie.« 

La promulgation du Dogme de l’ Infaillibilité Pontificale entraîna en Allemagne et en Suisse, le schisme de l’ Eglise Vielle-Catholique, avec le théologien allemand Franz Heinrich Reusch (1825-1900) et Johann Friedrich von Schulte (1827-1914), (professeur de droit et président des congrès des vieux-catholiques de 1871 à 1890 ) .

Partout en France, le refus de très nombreux catholiques français, sous l’impulsion de quelques prêtres, évêques ou théologiens, comme Monseigneur Charles Loyson, les pères Junqua et Mouls, en Aquitaine, en Alsace, à Paris, à Lyon, marque le début d’une résistance gallicane qui conduira à la fin du XIX ème siècle à la création de plusieurs courants Gallicans ou Vieux-catholicisme (selon l’appellation de l’époque).

En 1889, une union de ces Églises est établie lors d’une conférence épiscopale à Utrecht sous le nom d’Union d’Utrecht. Cette union regroupa d’abord les Églises vieilles-catholiques des Pays-Bas, d’Allemagne et de Suisse. Par la suite, les Églises vieilles-catholiques d’Autriche, puis de Pologne, de Croatie et de Tchéquie. La première communauté gallicane fondée par Monseigneur Hyacinte LOYSON en 1878 se rattacha en 1899 à l’Union d’Utrecht.

L’Église Catholique Gallicane renaît après-guerre et en novembre 1945, Monseigneur François GIRAUD publie une Profession de foi dite de Gazinet (rééditée en 1985 et 1994) qui reste encore une norme pour cette Église.

Après la mort de Monseigneur Bernard-Isidore JALBERT-VILLE, c’est Monseigneur Irénée PONCELAIN D’ESCHAVANNES qui préside aux destinées de cette Église.

En 1970, Monseigneur Patrick TRUCHEMOTTE, est nommé primat de cette église jusqu’à sa mort le 12 décembre 1986. Durant une période de vacance de plusieurs mois, scissions et créations de plusieurs autres églises catholiques Gallicanes que celle de Gazinet, en Provence avec Mgr Franck William SCHAFFNER, de l’ordre Religieux de Saint André en juillet 1986 (*), et à Paris avec Mgr Dominique PHILIPPE de la mission Sainte RITA, consacré le 11 septembre 1988.

Au Gazinet, Monseigneur Thierry TEYSSOT, nommé évêque le  juin 1987 (par Mgr Agostino PEREIRA), assure depuis cette date, la pleine continuité de la gouvernance de L’église Gallicane du Gazinet.

(*) l’ordre Religieux de Saint André est devenu totalement indépendant juridictionnellement et canoniquement mais sous la protection de l’Église Catholique Gallicane de France.

AUTRES ÉGLISES CATHOLIQUES NON ROMAINES :

EGLISE GALLICANE TRADITION APOSTOLIQUE DU GAZINET

L’Église gallicane dite de Gazinet naît le 15 février 1916 par la déclaration de constitution de l’association cultuelle Saint-Louis. Son siège initial est à Gazinet en Gironde. Monseigneur Louis-Marie François Giraud, qui avait été ordonné prêtre le 21 juin 1907 par Monseigneur Joseph-René Vilatte, accepte de servir comme évêque de la communauté.

Dès 1922, la communauté développe d’autres lieux de cultes comme à Tours en 1922, Bordeaux en 1936 ou Paris en 1943.

En 1944, le régime de Vichy interdit l’Église gallicane de Gazinet. L’Église renaît cependant après-guerre et en novembre 1945, Monseigneur François Giraud publie une Profession de foi dite de Gazinet (rééditée en 1985 et 1994) qui reste encore une norme pour cette Église.

Après la mort de Monseigneur Bernard-Isidore Jalbert-Ville, c’est Monseigneur Irénée Poncelain d’Eschevannes qui préside aux destinées de cette Église.

C’est avec l’élection de Monseigneur Patrick Truchemotte, que l’Église connaît son développement actuel. Monseigneur Teyssot, l’actuel Évêque de l’Eglise du Gazinet, en assure depuis 1987 la pérennité.

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UNION D'UTRECHT - VIEILLE CATHOLIQUE

Les vieux-catholiques sont un groupe d’Eglises nationales qui se sont séparées de Rome à différentes époques. Le terme « vieux-catholique » se veut une référence au catholicisme originel. Les chrétiens vieux-catholiques se composent de trois sections:
(1) l’Église d’Utrecht, née en 1724 quand le chapitre de l’Eglise défendit son droit ancien d’élire l’archevêque d’Utrecht, en dépit de l’opposition de Rome,

(2) les Eglises vieilles-catholiques d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse, qui refusèrent d’accepter les dogmes de l’infaillibilité et de la primauté universelle de juridiction du pape définis par le Concile œcuménique Vatican I en 1870,

(3) Pleins d’autres groupes d’origine slave. Des mouvements d’Églises nationaux qui se développèrent parmi les Polonais aux Etats-Unis (1897) et parmi les Croates (1924) aboutirent à l’établissement de l’Église polonaise nationale en Amérique et en Pologne, et de l’Église vieille-catholique de Croatie.

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EGLISE MARIAVITE - SAINTE MARIE DE MONT SAINT-AIGNAN

Le Mariavitisme provient de la rencontre entre le Père Honorat KOZMINSKI (1829-1916) et de la religieuse Soeur Maria FRANCESKA (1862-1921).

Le Père Honorat KOŹMINSKI fut le fondateur de plus de vingt congrégations religieuses dont celle, appelée Franciscaines des Souffrances, en 1883, avec à sa tête Soeur Maria FRANCESKA .

Cette rencontre et la création de nombreuses congrégations sont à l’origine du mouvement Marianite qui fut officiellement créé en 1906 à Varsovie.

L’un des quatre diocèses de l’Église vieille-catholique mariavite se trouve en France, à l’Eglise Sainte Marie de Saint Aignan. Elle compte 5 000 fidèles, servis par un évêque et un prêtre. L’autorité suprême de l’Église est le synode.

L’Église Sainte-Marie doit son origine à Mgr Maurice CANTOR. Né au Havre le 1er décembre 1921 au sein d’une famille en partie protestante, Maurice CANTOR a rejoint les moines bénédictins de l’Abbaye de Saint-Wandrille en Normandie en 1940. Il a été ordonné prêtre en 1948 par Mgr M.Emile BLANCHET. Après avoir vécu la vie monastique jusqu’en 1951, il a été nommé curé de paroisses jusqu’en 1964, date à laquelle il a démissionné pour fonder l’Église Sainte-Marie à Mont Saint-Aignan.

EN SAVOIR+ SUR L’EGLISE MARIAVITE DE FRANCE

EN SAVOIR+ SUR L’EGLISE SAINTE MARIE DE SAINT AIGNAN

La catholicité de l’Église Gallicane de France

Monseigneur Philippe, primat de l’Église Catholique Gallicane de France …